A l’heure où l’investissement locatif connaît un grand succès, le statut LMNP a récemment fait l’objet de réformes. Ainsi, investir en Loueur Meublé Non Professionnel est-il toujours aussi intéressant qu’auparavant ?

Défiscaliser en toute simplicité

Le principal avantage de la location meublée non professionnelle est et restera la simplicité des démarches. En effet, pour devenir LMNP, il est simplement nécessaire de remplir le formulaire P0i et de l’adresser par courrier au Greffe du Tribunal de commerce dont dépend le bien. De plus, à la différence du statut de Loueur Meublé Professionnel, il ne faut pas être inscrit au RCS, une démarche en moins à réaliser..

Des avantages fiscaux intéressants

Avantages fiscaux LMNPDispositif de défiscalisation relativement simple, la loi LMNP donne le choix entre deux régimes fiscaux différents : le micro-BIC et le régime réel. En fonction du besoin de l’investisseur, l’un ou l’autre présente des avantages fiscaux intéressants.

Le micro-BIC permet de profiter d’un abattement de 50% sur les recettes locatives à condition de ne pas dépasser 72 600 euros par an. Opter pour ce régime est intéressant si vos charges n’excèdent pas le seuil de 50%.

D’autre part, le régime réel lui, est réservé aux Loueurs Meublés Non Professionnels dont la recette annuelle dépasse le seuil de 72 600 €. Bien que plus contraignant, ce régime permet de déduire des recettes les amortissements et les différentes charges (travaux, taxes, frais de gestion, etc…).

Les contraintes du statut

Bien que marginales, le statut LMNP présente toutefois quelques contraintes. La première est l’obligation de meubler son logement selon une liste d’équipements définie par la loi. La définition d’un bien meublé est en effet évoqué par la loi Alur via le décret d’application publié le 31 juillet 2015.

L’autre contrainte qu’impose le statut est la durée minimale du bail. En effet, à la différence du bail d’un logement nu, la durée est fixée à 1 an pour un bien meublé. Ce délai est réduit à 9 mois pour les étudiants. Egalement, la délai de préavis du locataire est réduit à 1 mois au lieu de 3 pour un bien non meublé.